Trois ouvrages ont une nouvelle édition (et dans quelques jours disponibles chez Amazon) : « Dieu, sans religions », « 11 septembre 2001, Sans Anges Gardiens », « Le Mur du Son »

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"Dieu sans religions, suivi d'une Lettre à Oussama Ben Laden" (texte de 2005), avec deux nouveaux textes, "Oussama Ben Laden, l'échec", "La laïcité, au culte à venir" : 

Dieu ! ? Mais pourquoi écrire un livre qui fait référence à cet Illustre Inconnu dont on nous rebat les oreilles, notamment via quelques affreux qui, parce qu'ils sont si affreux, nous inquièteraient plus sur "le" créateur qu'ils ne nous convainquent de son existence. C'est que, Dieu, cet Illustre Inconnu qui se tait, se tient dans la réserve, fait l'objet d'une Privatisation : il est "avec" moi, non, il est "avec" moi, etc. Car certains affirment "le" représenter, agir en son nom, en sa volonté, etc. Et alors que nous sommes désormais 7 milliards de vivants survivants, un nombre vertigineux de consciences répètent ce genre de "convictions". L'Histoire même de ces organisations si prétentieuses est édifiante, contre elles ! L'amour du prochain s'est renversé en haine du prochain-qui-n'est-pas-comme-moi-même-et-ne-croit-pas-comme-moi. La clonisation n'a pas attendu notre siècle pour apparaître, les religions-sectes en avaient inventé le principe et la méthode il y a les siècles des siècles. Malgré cette Histoire, malgré les délires, contradictions et faits du présent qui attestent peu en leur faveur, on dit que "les religions" seraient en regain, reprendraient du poil de la bête. Le Soviétisme qui prétendait s'en passer a disparu, et dans la nouvelle Russie tsariste, les processions se multiplient, les popes ont des barbes toujours plus longue. Il y a donc une performance, sectaro-religieuse. Il faut en prendre acte mais faut-il pour autant baisser les bras, ou seulement invoquer de manière religieuse la "sainte laïcité" ? Aux sources, se trouvent les forces et les faiblesses de toute chose. Puisque les religions prétendent être "au service de Dieu", il faut se demander, pour cet Etre-chose réputé omniprésent (partout, tout le temps) et omniscient (il sait tout !), ce que peut être le rapport entre Lui-elle-cela, et "la création". Il-elle-cela est la source de création et nous sommes de et dans sa création ? Créer, qu'est-ce que c'est ? Désirer, aimer une création, qu'est-ce que cela signifie, implique ? Les conséquences d'une telle réflexion sont nombreuses et d'une grande importance. Loin d'aider les êtres humains à percevoir et pénétrer les mystères de la Vie, les sectes-religions les sollicitent dans un projet totalitaire, purement extériorisé, parfait pour tous les Tartuffes. "Dieu, sans religions", entend TRAVAILLER le sillon d'une voie où spiritualisme et matérialisme seront enfin dépassés. Cette lame de fond vient de loin…

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Des religions, il y a cette énormité : prétendre pouvoir être au-dessus de Dieu, comme si, de la toute puissance et connaissance, nos monothéistes savaient, mieux que lui, ses secrets et volontés. Mais ce Dieu de création et de bonté, c'est-à-dire subtil, que nous dirait-il s'il sortait de son indéfini silence ? De quoi et de qui ferait-il l'éloge ou la critique ? Si Dieu tombait sur ces Textes de sectes, ne serait-il pas pour ces cryptes une lumière purificatrice et destructrice ? Nous inviterait-il, pour efficacement contredire cette dérive manichéenne de l'amour à la violence, à parler, écrire, une Contre Bible, comme l'appelait de ses voeux Nietzsche ? Contre ce manichéisme moyen-oriental, doux aussi, mais violent dans son essence, contradictoire, dont le symbole était Oussama Ben Laden, il s'agit de mettre en oeuvre, sans attendre, ce fameux dialogue des civilisations, par delà leur Bien et leur Mal. Car si les manichéens peuvent cesser d'être hyptnotisés par la seule, et du coup, pauvre, culture, islamique, chrétienne, pour découvrir le monde, les femmes, notre Histoire qui est aussi la leur, nous pouvons espérer, sinon… 

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"11 Septembre 2001, Sans Anges Gardiens"

Cette nouvelle est le fruit de l'observation des évènements du 11 septembre 2001 avec l'application des principes exposés ou évoqués dans "Dieu, sans religions". Au pays des héros hollywoodiens, les victimes de ces crimes de masse ont pu les compter : zéro. Pas de héros à l'horizon. Du côté des acteurs-auteurs de ces crimes, l'héroïsme était au rendez-vous : se tuer et tuer, et aux yeux des "fidèles", devenir des martyrs, etc. Mais puisqu'il n'y avait pas de héros, y aurait-il eu des anges ? L'invisible échappe aux caméras, aux appareils photos, à nos yeux. Ces acteurs-auteurs-assassins, eux, prétendaient y croire, aux Anges : Gabriel, qui aurait dicté le Coran, etc. La Nouvelle part d'un principe : placer ces criminels dans l'espace même de leur croyance (Dieu existe, les Anges, etc). Mais face à un tel projet, qu'est-ce que ceux-ci auraient pensé de celui-ci et peut-être auraient voulu faire ? Soutenir ces assassins ou au contraire les empêcher de commettre leurs actes ? Mais si les héros auraient pu agir et intervenir dans ce monde, les Anges, de l'Invisible, pouvaient-ils agir ? Et si oui, comment, comment franchir ce… mur du son ? Et face au désastre, aux morts, aux corps glorieux déchiquetés, que pouvaient-ils dire et faire à l'attention de ces criminels devenus des âmes qui se préparaient à aller au Paradis ? ou en enfer ? Et si l'un et l'autre n'existaient pas, que dire et que faire avec de telles âmes ?

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Des ailes nommées désir ? Les Anges se pencheraient avec affection sur cette expression de la relation entre les êtres. Mais, le 11 Septembre 2001, ces Intuitifs auraient pressenti les évènements tragiques. Des vampires en appelaient au sang, à des fontaines de sang. Que faire ? Entre les Anges et les Zoms, un mur du son les tient réciproquement à distance. Un Ange doit-il se faire entendre d’un fou ? Comment ? Et même entendu, sera-t-il – entendu ? « 11 Septembre 2001, Sans Anges Gardiens» est une nouvelle qui entend interpeller. Précisément – entendons-nous le fait que nous entendions, ressentions, parlions ? Face à l’horreur, il faut prendre – la parole.

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"Le Mur du Son" 

Projetés dans l'immensité comme des Géants, ceux de la condition humaine ont étrangement réduit le monde, pendant des siècles, à un petit cosmos, et puis, confrontés à l'évidence, l'immensité même, ont continué de réduire le monde à celui de leur conscience, de leur pensée, l'interdisant à toute autre espèce vivante. Sans controverse de Valladolid pour en établir la décision dogmatique, nous vivons dans des décisions prises avant nous par d'autres que nous, mais les effets visibles, les lois en vigueur dans la réalité, nous enseignent sur leur nature et leur valeur. Dans "Le Mur du Son", les personnages principaux sont des vaches qui, jusqu'au jour d'une terrible révélation, "nous sommes mortels et comment", paissent tranquillement dans leur champ. Mais, après, il n'est plus possible de vivre, comme si nous ne savions pas – c'est aussi ce que nous disons depuis Auschwitz, et, pourtant, comment vivons-nous ou survivons-nous, ployés par "la volonté d'airain" de quelques humains féroces qui continuent d'écrire au front de nos consciences, "le travail rend libre".

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Pourquoi un tel livre ?

En 1987, j'ai choisi de suivre des études de Philosophie (à Bordeaux, III). J'ai découvert que, loin d'avoir été une période révolue de l'histoire des Universités et de la conscience européenne, la "scolastique" continuait de déterminer les conditions et les travaux des Universitaires. La plupart du temps, les études "de Philosophie" ne consistent pas en l'élaboration, l'exposition et la vérification de nouvelles connaissances de valeur universelle, mais dans une pratique exégétique de type religieuse. Ainsi, les professeurs de philosophie "solenellisent" souvent leurs cours, en faisant une fixation sur un "auteur" : ah, Kant, ah, Nietzsche, ah, Descartes. Descartes ? Parlons-en. Pour les professeurs patriotes ou pire nationalistes, Descartes est un génie – était, est… Rendez-vous compte, il a osé écrire, "Ego cogito, ergo sum". Et que font les étudiants en philosophie ? Ils cogitent pendant des heures le cogito, comme des vaches qui ruminent. Est-ce vache de ma part ? Précisément : à l'époque même où en tant qu'étudiant j'étais sommé de cogiter le cogito, nos vaches d'Europe de l'Ouest étaient en train d'être empoisonnées avant d'être conduites à l'abattoir, depuis un point de départ britannique. Et Descartes, à propos des animaux, assénait : ce sont des corps-machines qui n'ont aucune pensée. Celui qui prétendait vouloir, pour s'éviter toutes les erreurs du monde, faire table rase du passif du passé scolastique et chrétien, commençait sa "pensée" sur une pétition de principe cartésiennement douteuse. Aussi, ai-je décidé de confier l'enquête à des vaches, nos puissantes et étranges amies…

 

 

 

 

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