Pour compléter la Tribune QG/Le Média/ reproduite ici

Dans la note précédente, vous trouvez la copie de cette tribune. Dans cette note, des commentaires, des réflexions et des perspectives complémentaires. Les auteurs de cette tribune ont écrit : "Aucun d’entre nous n’aurait cru possible ce que nous voyons se dérouler sous nos yeux depuis un an et demi." Si cette phrase a du sens et beaucoup de sens, de pertinence, le devenir toujours plus autoritaire de l'Etat français pouvait se déduire des étapes antérieures par lesquelles cet autoritarisme s'est développé, amplifié – et cela a été commencé il y a déjà longtemps, même si nous avons assisté à une accélération de ce phénomène depuis les dernières années. Il y a déjà longtemps que les "valeurs démocratiques, des libertés et des droits humains acquis de haute lutte depuis la Révolution française" ont été ou annulés ou affaiblis, et ce dès cette période, après 1794. Lier, comme le font certains, France et "libertés" est une escroquerie, une action commerciale qui vise à faire valoir le "produit France", mais sans rapport avec la réalité historique. S'il y a bien une liberté fondamentale promue par les libéraux en France, c'est celle du commerce – mais même celle-là est réduite, parce qu'ils n'hésitent pas à interdire ce qui ne va pas dans le sens de leurs intérêts. On peut le voir avec les vaccins (chinois, russe, cubain), interdit de circulation en France. Mais c'est sans doute la "liberté" la plus protégée. Toutes les autres sont conditionnées et très limitées : la "liberté d'expression" l'est, à juste titre, par diverses dispositions légales, lois, contre le racisme, l'antisémitisme, contre le négationniste, mais il y a des détournements de ces limites pour frapper ou empêcher, autrement. Les "libertés syndicales" ont été, ces dernières années, sachant qu'elles n'étaient déjà pas exceptionnelles, réduites. Les "droits" dans le "droit du travail", idem, et fortement. "L'égalité des droits de tous…" ne résiste pas à l'examen des faits : selon que tu es puissant ou misérable… La "confidentialité" des données est une blague, tellement les citoyens sont confrontés à une coalition, PP, privée/publique pour connaître toutes les données privées. Mais ce n'est pas parce qu'une situation est mauvaise qu'il faut accepter qu'elle se dégrade plus encore. Il est parfaitement exact que "les états d’urgence s’empilent les uns sur les autres." et nous n'avons aucune évaluation permanente ni régulière des prétendus bienfaits de ces "états" de l'Etat. Ce n'est pas "le Parlement" qui "est traité comme une simple chambre d’enregistrement", mais ce sont les élus qui acceptent de se démettre de leurs prérogatives et de leur pouvoir au profit de l'Etat, pour se contenter de parapher, signer, ce que l'Etat a décidé. Par contre, il est parfaitement exact que "le Président de la République gère seul la situation avec un « Conseil de défense sanitaire » dont aucun compte rendu de réunions n’est consultable." – même s'il gère celle-ci en faisant payer aux finances publiques des conseils qui proviennent d'officines privées liées à des intérêts financiers puissants (McKinsey). D'après des spécialistes de la Constitution, cette situation est même inconstitutionnelle. Il est encore parfaitement exact que "les médias de toutes tendances ne laissent quasiment aucune place au débat contradictoire et ils répercutent la communication gouvernementale sans distance." et cette logique de monologue est à la fois insupportable et contre-productive, tant pour cet Etat que pour ces médias eux-mêmes, dont l'audience et la crédibilité baissent drastiquement. Quant aux outils des "réseaux sociaux", ils "ne sont plus du tout le support de la liberté d’expression qu’ils vantaient à leurs débuts. Google (propriétaire de YouTube) et Facebook ne se contentent plus d’orienter nos pensées à l’aide d’algorithmes. Avec d’autres (Twitter, Linkedin, etc.), ils opèrent désormais une censure massive de tout ce qui contredit le discours officiel sur le Covid." Si les entreprises qui gèrent ces outils ont des responsabilités, légales, des devoirs, liées à leurs orientations et volontés, il faut constater qu'il y a une insuffisance de moyens humains et de règles précises pour réellement sanctionner les "fausses informations" et leurs propagandistes et protéger celles et ceux qui débattent sincèrement, y compris en se trompant parfois. Il est encore parfaitement exact que "dans un tel contexte, certains se croient tout permis. Les influenceurs se déchainent, les attaques ad hominem pleuvent, les règlements de compte s’étalent. On voudrait non seulement discréditer à coups d’amalgames infantiles (complotistes ! complices de l’extrême droite !), mais aussi radier, démissionner, évincer, en un mot faire taire. Beaucoup de celles et ceux qui – de par leurs emplois – constituent les élites se taisent, souvent par peur d’être à leur tour ostracisés. Tout ceci rappelle à certains égards l’époque de la chasse aux sorcières sous le Maccarthysme." Des Inquisiteurs prétendent énoncer l'orthodoxie et traquer "l'hérésie". Certains se cachent même sous les oripeaux de la vertu pour se laisser aller à de bien vicieuses "chasses aux sorcières", et quand certains osent leur répondre et les mettre en cause pour cela, ils se disent "victimes d'une chasse aux sorcières". A l'instar de ce que l'on pouvait constater dès mars 2020, mais avec le cumul des mois passés, nous assistons, hélas, à des confusions, notamment parce que certains abusent de mots/étiquettes/condamnations, comme "complot(listes)" pour regretter que l'on ne fasse pas taire totalement celles et ceux qui, sur les médias officiels, sont interdits d'antenne. Nous sommes très loin des émissions pluralistes et en direct du début et milieu des années 80… Et en effet, nous pouvons dire avec ces citoyens, intellectuels, travailleurs, que "nous", "nous (professionnels et bénévoles de la recherche, de la santé, de l’éducation, du droit et de la culture) appelons toutes les femmes et tous les hommes qui ont encore un fort attachement à la démocratie à la défendre de toutes leurs forces. Non, il ne saurait être interdit de discuter les origines du Sars-Cov-2. Ni interdit d’interpréter les statistiques de mortalité autrement que pour dire que nous risquons tous de mourir (discours de la peur). Ni interdit de dire que le refus de soigner précocement les personnes contaminées est un dogme imbécile qui, pour le coup, pourrait donner lieu à des poursuites en justice. Ni interdit de dire que les confinements font plus de mal que de bien aux sociétés. Ni interdit de questionner l’influence des richissimes industries pharmaceutiques sur le monde scientifique et médical, sur les gouvernements, sur les organismes supranationaux (OMS, UE) et sur les médias. Ni interdit de constater que si la vaccination ARNm protège en partie des formes graves de Covid, en revanche, comme le variant dit Delta le montre partout dans le monde, elle ne garantit ni d’attraper ni de transmettre le virus, ce qui invalide le principe même du « passe sanitaire ». Ni interdit de contester que l’on vaccine par contrainte ou par chantage les enfants et les adolescents pour qui la balance risque/bénéfice est très défavorable. Ni interdit de demander que l’on attende, pour vacciner certaines catégories de personnes à risque (les femmes enceintes par exemple), d’avoir plus de transparence et de données de pharmacovig
ilance. Ni interdit de manifester tous les samedis si l’on considère qu’il est intolérable de discriminer massivement les citoyens par le biais d’un laisser-passer sanitaire.
" Et pour cela, nous réclamons des émissions en direct, avec une grande diversité d'invités, afin de parler de tous ces sujets, à l'inverse de ce que l'actuelle ORTF diffuse, impose. Si "les principes de liberté et d’égalité, de même que les droits humains fondamentaux" se discutent tous, en raison de leurs conditions, effets, un Etat qui fait le choix de les compromettre avoue ce qu'il est, veut, ce vers quoi il veut aller, et ce alors que ces principes "sont les socles de notre société politique et le vrai fondement de la cohésion sociale. La liberté d’expression" d'une pensée raisonnante et raisonnable, "est l’un de ces droits fondamentaux. Ceux qui tentent d’une façon ou d’une autre d’en empêcher l’exercice agissent contre la démocratie.", y compris quand ils prétendent agir par et pour "la démocratie". Parce qu'il y a une démocratie de façade – et une démocratie réelle. Les dirigeants français semblent bien trop à l'aise et heureux avec une démocratie de façade, pendant qu'ils s'attaquent à ce qui fait encore la démocratie réelle dans ce pays. 

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