Cette deuxième note, annoncée dans la première, a pour objet de tirer les leçons et conséquences de ce qui a été exprimé dans la première, et que nous pouvons résumer de cette manière : en 1945, l'écrasement du Nazisme a échoué, a été raté, ou a volontairement été empêché. Qu'est-ce qu'aurait été un tel écrasement ? Pour des criminels jamais vus dans l'Histoire, cela passait par des mesures novatrices et à la hauteur de leur propre "radicalité". En Espagne, Franco aurait été arrêté et jugé – idem au Portugal avec Salazar. Les prisonniers de guerre n'auraient pas été rendus à leur pays, ou seulement après 20 ou 30 ans de prison. Les collaborateurs des régimes criminels auraient tous et toutes été jugés, emprisonnés, longuement. Tout hommage au Nazisme aurait été et interdit et puni en cas de violation. Rien de tout cela n'a été fait. Les "vainqueurs" ont tellement tué de soldats de cette entreprise criminelle qu'ils ont cru, sincèrement pour beaucoup, qu'ils l'avaient terrassée. Il faut constater qu'ils ne voyaient pas clairs. Aujourd'hui, nous sommes obligés de subir, ici ou là, la présence, l'expression, et parfois, les nouvelles actions criminelles, des admirateurs de ces chiens de guerre. Si, en France, ils sont "rares", c'est qu'ils se savent en terrain hostile, et beaucoup préfèrent se contenter de s'affilier à un parti d'extrême-droite, légal, qui a pignon sur rue, et qui les couvre. Du coup, ils sont plus nombreux que nous le pensons. La "Justice" ne poursuit quasiment jamais les individus qui expriment leur admiration pour ce système criminel, le "négationnisme", etc. Des entreprises désormais prompts à censurer les "fake news" leur permettent de s'en servir pour s'exprimer, sans les censurer, ou les dénoncer, lorsqu'ils violent une loi fondamentale, comme le négationnisme. Il faut le constater et le dire : ils ont nécessairement des complices, des amis, haut placés. Et c'est bien pour cela que nous pouvons dire que l'épuration en Europe et singulièrement en France a été une farce, un échec, retentissant – noyé dans les bruits de la reconstruction et le silence de "consciences morales" là aussi aveugles et sourdes. Désormais, les voilà qui relèvent la tête, qui agissent, dans les pays de l'Est, avec la protection des Etats, en Ukraine, en Pologne, en Hongrie, etc. L'UE soutient un révisionnisme historique, en prétendant que le vaincu, criminel, était le même que le vainqueur, soviétique – comme si le Nazisme avait été vaincu par des bourgeois d'Europe de l'Ouest qui ne sont jamais sortis de leur bureau, maison. Et au lieu de prendre conscience que les Nazis sont de nouveau présents et actifs en Europe, c'est le mouvement international qui les a abattus qui est mis en cause ! C'est qu'il faut le constater, le comprendre, lucidement, quoiqu'il en soit de la douleur que cela suscite : pour des Bourgeois européens, dès lors qu'il faut choisir entre fascistes/nazis (comme l'ont fait les pseudo "socialistes" allemands, avec le SPD, de 1918 à 1933), et les "rouges", leur choix constant, majoritaire, se porte sur les premiers, parce que ceux-ci "respectent" leurs titres et "droits" de propriété. Il ne faut donc ni s'adresser à ceux-ci, ni attendre une hypothétique "révolution des consciences" de leur part. Il n'y a pas de temps à perdre. En la matière, comme en tant, il y a urgence à s'organiser, agir. En France, et en Europe, il s'agit de faire baisser la tête à celles et ceux qui honorent ces criminels.
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