Le port de l’angoisse – Just whistle
envoyé par RioBravo
La présence est affaire de relations. C’est ce que tous les photographes des sujets seuls oublient ou ignorent. C’est parce qu’il est là, et qu’il "nous" représente, avec son regard, parce qu’il était là, parce qu’il ne jouait pas, seulement, parce qu’il jubilait intérieurement, que, dans ce film, lorsqu’ils sont ensemble, leur présence, sa présence devient palpable, irradiante. Et, dans cette scène, le désir apparaît, infiniment, jusqu’à l’aveu des baisers.
Très beau film et alors, chaud devant !!!
Merci d’en avoir reparlé, je suppose avec l’avoir revu l’autre soir ?
Si tu veux rigoler un peu, on est en train de descendre le Fig Mag chez la mère Cath
Bisous Grell
L’évidence de la présence, un homme et une femme qui sont là, l’évidence de la présence du désir, choses dont sont incapables nos ectoplasmes modernes.
Ce film vaut surtout pour la présence incroyable de Lauren Bacall !
Un petit topo, sur ce film, sur mon blog ciné :
http://tietieculture.blogspot.com/2007/05/le-port-de-langoisse-ou-la-rencontre-de.html
La dame est une braise permanente : regards and, the voice… L’Hypnose faite femme.