LE CAS GREC
"Le peuple grec doit-il vraiment payertout ce qu'on lui demande?" interroge Hatzistefanou dans son documentaire. Troisarguments sont avancés pour expliquer la potentielle illégitimité de la dette.
1) Le scandale Siemens. Depuis cinq ans, la quasi-totalité de la classe politique est éclaboussée par ce scandale politico-financier, qui a vu la société allemande Siemens corrompre des responsables grecs pour des centaines de millions d'euros sur une décennie. Les contrats de construction de routes ou de télécommunication signés par ces responsables répondaient-ils à l'intérêt général?
2) Les ventes d'armes à la Grèce. Une des conditions du "sauvetage" de la Grèce par l'Allemagne était de ne pas interrompre les contrats d'armement qui liaient les deux pays. Dans les conditions d'austerité que l'on sait, la Grèce continue donc à acheter massivement des avions et des sous-marins à l'Allemagne et à la France. Dans l'intérêt général des Grecs?
3) Le maquillage des comptes grecs avec l'aide de Goldman Sachs. On peut raisonnablement penser qu'il est impossible que les responsables de l'Union Européenne n'aient pas été au courant des arrangements des comptes grecs pour répondre aux critères de Maastricht et ainsi rentrer dans l'Euro. Ont-ils laissé faire alors qu'ils savaient que la Grèce courait à la ruine?
On pourrait ajouter l'énormité des dettes contractées pour les jeux olympiques de 2004, et bien d'autres exemples encore.LA SOLUTION DE L'AUDIT DE LA DETTE
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